SITE OFFICIEL DE PAUL MICHAEL GLASER

 

'  Notre vraie pouvoir s’agit de notre capacité d’aimer, notre plus grand pouvoir humain' ~PMG

 

Mise à jour le:
April 24, 2007

Discours en l’occasion de a cérémonie de remise de Diplômes à l’Ecole

de Médecine de L’Université de Stanford,

samedi juin 24 2004

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Paul M Glaser, MA, Président Honoraire de la Elizabeth Glaser Fondation pour le SIDA chez l’enfant [EGPAF]

 

[Le doyen de la faculté de médicine, M. PIZZO prend la parole]

Je dois dire que, ah, en me tournant pour demander notre intervenant à l’occasion de ce remise de diplômes ; je voudrais vous mettre en perspectif la situation. Rien dans ma vie de travail en tant que médecin auprès des scientifiques à l’Institut National de la Santé il y a les années, aux années 1980 m’aurait mené à croire qu’un jour je rencontrerais un acteur Hollywoodien, um, l’idée n’avait pas de sens. Mais j’ai rencontré Paul Michael Glaser et sa femme Elizabeth et ceci d’une manière très importante car la maladie en était la raison ; une maladie sur laquelle on travaillait dans les labos et les cliniques, il s’agit du SIDA chez l’enfant. L’épouse de Paul, Elizabeth est devenue l’une des portes parole le plus important et efficace de la recherche en pédiatrie de ce pays, et peut être aussi de tous mes temps. Presque seule, c’est elle qui a transformé notre façon de regarder la maladie car elle nous présenta un visage humain de la maladie en martelant son importance. Elle est devenu séropositive au début des années 1980 pendant la naissance de son premier enfant, Ariel, car le placenta s’est présenté devant l’enfant (placenta prévis). Elizabeth a donc reçu des perfusions sanguines et elle allaita Ariel sans savoir que ceci transmettra le virus à son enfant, car à l’époque il n’ y avait pas le dépistage du virus VIH dans le sang. Elle a eu son deuxième enfant, Jake lui aussi infecté. Elizabeth et Paul firent quelque chose à mon avis exemplatif. Mon expérience de travailler avec les personnes de longue durée atteintes des maladies complexes m’appris que ces personnes ne sont jamais neutres en face de la maladie. Il peut arriver un de deux possibilités. Soit ils craquent et en souffrent les consèquences ; soit ils deviennent plus fort. En ce qui concerne Elizabeth et Paul ils sont devenus plus forts. Plutôt que faire marche arrière…ils s’avancèrent pas seulement de leur part mais aussi pour les enfants dans toutes les régions du monde. Grâce à la recherche le VIH est largement contenu chez nous, mais partout dans le monde, chaque jour environ 1800 bébés sont infectés, surtout en Afrique. Le travail fait par EGPAF a fait en sort que cette situation est en évolution sur le plan international, mais aussi sur le plan national dans nos états. Paul Michael Glaser fut le Starsky de « Starsky et Hutch », et plus récemment ah, um, il a joué quelques petites scènes dans le filme du même nom et il a également eu une carrière très riche en tant que réalisateur, auteur et acteur. Je me suis persuadé qu’à aucun moment de sa vie aura-t-il pensé qu’un jour il sera père d’un enfant infecté et qui devra mourir, ni qu’il aura perdu sa femme à cette maladie. Ceci l’a transformé d’une manière importante et a fait de lui aussi un avocat. Il a repris le rôle d’Elizabeth, celui de Président du Conseil et il est maintenant le Président Honoraire, et pour moi, comme avec Elizabeth, ceci souligne une réalité importante… il y a les gens capable de changer le monde, il peuvent vraiment nous faire changer nos pensées et nous pousser à l’action. Je suis donc très heureux de vous présenter notre intervenant, Paul Michael Glaser. (Applaudissement et hourras)

 

Paul : Merci M. le doyen PIZZO (il rit), j’avoue que chaque fois que je le dise j’éprouve du plaisir.  M. le Doyen Pizzo…Phil mais, qu’est qu’on fait ici vous et moi ?

 

Pizzo. Je m’en demande !

 

On a le même sentiment.

Ah, pendant que vous les étudiants vous entraient, vous les diplômés, entraient, je me souviens, ah, que bien que j’ai un Master, je n’ai jamais assisté à une cérémonie de remise de diplômes, même les miennes, ah, et maintenant j’en suis à ma deuxième pour donner un discours, et pour moi c’est une expérience très émouvante ah ah je trouve très beau d’observer les étudiants et leurs familles ici pour fêter ce qu’à mon avis est une réussite qui fait date, et ah, c’est un très grand honneur pour moi d’être ici, et je vous remercie M. le Doyen Pizzo pour l’invitation, et je vous remercie pour m’écouter et me donner un peu de votre temps et j’espère pouvoir contribuer un peu à votre expérience pas seulement de ce jour mais, um, aussi dans votre mémoire et que ceci ait les échos le long de vos vies professionnelles et vos vies.

 

Quand M. le Doyen Pizzo me demanda de parler à cette cérémonie, je, je me sentais flatté, donné que…bien que à un moment donné quelque chose en moi aurait aimé devenir Docteur ou Chercheur…en outre de passer pas mal de temps avec les docteurs et les chercheurs ces quinze dernières années, je n’en savait pas grande chose du voyage nécessaire pour en devenir. A la Fac, où j’ai eu mon BA [Licence] de Littérature Anglaise et du Théâtre en matière dominante, j’avais des amis qui préparaient la médicine. Pour moi leurs études furent formidables. Au lycée j’ai raté la chimie, et je n’ai eu la biologie que grâce au prof qui fut très rigoureux. J’ai suivi trois semestres d’études de troisième cycle tandis que mes amis médecins en herbe devraient continuer la progression à la fac de médecine puis les stages en interne et puis titulaires. Pour moi l’expérience la plus proche fut de jouer le rôle d’un médecin. Il s’appelait Dr Peter Chernak, personnage dans un feuilleton « Love for Life » (Beaucoup de rires). Il se battait contre l’autorité, il faisait cuire les saucisses polonaises avec son Bunsen et il séduisait les infirmières. Pas mal (beaucoup de rires). Il fut également capable de guérir les malades si ceci plaisait aux auteurs.

 

Il y a deux ans un médecin m’a demandé de parler devant un congrès de chirurgiens car il voulait promouvoir l’entente entre ces spécialistes hors commun. Je me sui souvenu d’un chirurgien qui s’est occupé de moi quand jeune homme j’ai eu un accident horrible. Il s’appela Edgar Holmes. Il fut grand, avec les cheveux blancs un Yankee de New England. Un homme calme…très imposant. Et puis je me suis souvenu de moi, enfant, faisant la chasse avec mon archè et mes flèches… et le premier animal que j’ai tué fut un écureuil. Je l’avais eu à l’abdomen. Et quand je l’avais ramassé, embroché et encore vivant, griffonnant et rongeant la flèche, j’avais mal au cœur. Ce fut comme si je tenais sa mortalité, la sienne et la mienne, sur cette flèche plumée. Et puis je pensais aux histoires des jeunes médecins pendant leur formation, au moment de la première incision, soit sur une grenouille, soit sur un cadavre ou plutôt la première fois que la mort et la peur qui en suit les effleurent la vie. Et je pensais encore du Docteur Holmes et comment comme ces autres hommes et femmes il a continué, comme nous le faisons tous de mettre de la distance, de s’inoculer contre ce moment de vulnérabilité, en le voyant comme quelque chose de nécessaire afin de ’rester objectif’, d’être bon médecin ou bon chirurgien. Car, rentrer dans la peur, revivre la peur, la vulnérabilité avec chaque incision, chaque ouverture d’un corps humain chaque fois qu’on est découverte devant la vulnérabilité…serait impensable et destructeur. Comment peut on survivre le stress émotionnel? Maîtriser toujours sa vie ? Etre toujours créatif ? ‘Maîtriser toujours’ ‘Soit créatif’ Le premier n’est qu’un orgueil qui besogne dans l’illusion qu’on puisse avoir la maîtrise de soi. Le deuxième, ‘être créatif’ nous demande la perte de cette maîtrise, et voilà l’ironie. Pendant les six années passées je me suis occupé de réinventer ma carrière, j’étude l’écriture. Et il m’arrive souvent de m’asseoir avec un travail prédéfini ou un objectif dans ma tête, et les idées que je voudrais exprimer… et malgré tous mes efforts je n’arrive pas le faire. Puis je me rappel de ce qui est et je me laisse écrire à partir de là, de ce reconnaissance, me rendre totalement à mon besoin de maîtriser ses résultats, de définir sa direction, et je le découvrirais et ce que veulent dire et faire de mes personnages. La peur bien entendu est qu’il n’aura rien à voir avec ce que j’essais d’écrire. Et, toujours, sans exception mon expérience est de comprendre que si j’y crois, quand j’e le tiens toute de suite mes personnages se joignent avec moi dans ses recherches et ce parcours et comme l’histoire vient de moi, mes personnages me tiennent à la main pour me guider. Quand j’ai la foi, ils peuvent me parler.

 

Quand je travail avec les acteurs j’essais souvent de les mettre dans une situation où ils n’ont pas le contrôle, où ils ont le plus de peur et où ils sont obligés de se confronter nu, dans l’instant capable seulement d’en faire face. Et quand ceci leur arrive ils se rendent compte qu’ils n’en mourront pas, et cette expérience et ils planent. C’est une nouvelle déclaration de foi. Et ce contact avec quelque chose plus grand et ce qu’on puisse appeler ‘la création’. Que ça soit jouer, peindre un coucher de soleil, raconter une histoire, créer un nouveau logiciel, vendre une nouvelle gamme de robes, inventer un nouveau traitement, guérir un malade, même influencer le dialogue entre deux ennemis jurés…c’est notre raison d’être, nous les êtres humains. Nous sommes là pour communiquer. Nous sommes là pour créer. Notre motivation permanente biologique et spirituelle est la création, vivre dans le fait de devenir. Ce n’est pas un choix. On ne le maîtrise pas. Il s’agit de notre compréhension de notre existence. Notre choix est de déterminer nos pensées et comment nous traitons notre peur.

 

Dès que le SIDA s’en est mêlé avec ma vie, le médecin ne fut plus quelqu’un qu’on consulte pour les contrôles ou pour des soucis ponctuel ; les chercheurs ne furent plus les magiciens dont j’ai lu les exploits dans un magazine ou les journaux. Pendant mon parcours, voir ma femme et ma fille mourir de SIDA, puis devenant le Président de EGPAF, je me suis retrouvé en conversation avec ou à l’écoute ou même en observation des médecins et chercheurs. J’au pu voir leur humanité, si souvent cachée derrière leur blouses blanches, les stéthoscopes et les microscopes. J’ai vu comment ils se son confrontés avec leurs connaissances et leurs ignorances. J’ai vu leurs frustrations et leurs façons de se défendre contre la peur de l’impuissance. J’ai senti leur humanité, leurs espoirs, ce besoin de trouver, faire, être…guérir. Certains furent créatif d’autres réactionnel ou fonctionnel, les plombiers et électriciens sans curiosité, sourde…incapable d’écouter les appels de secours silencieux venant de notre lutte commune avec la vie et la mort. Certains se voient en étudiant permanent à la recherche de soi-même dans le malheur des autres et d’autres pour qui le succès financier, la sécurité et le besoin de s’identifier comme quelqu’un d’importance sur, est prioritaire.

L’age nous donne quelque chose intéressant, de voir les choses dans leur vrai contexte, voir comment le comportement nous touche tous …et nous permet si et quand on fait le choix, de se voir avec plus de points en commun avec les autres que nous n’avons jamais imaginer. Pour nous qui se trouvent en avant de vous sur ce parcours, avec l’avantage du recul, de voir en vous notre propre jeunesse sachant ce que vous ne savez pas, que vous ne pourriez pas, nous y étions pour de vrai, senti et connu tous que vous avez senti et connu ; le sexe, la drogue et oui le rock ‘n’roll…et aussi amusant ou dégoûtant qu’il puisse vous sembler…nous avons vraiment vécu beaucoup de votre lutte.

 

Pourtant notre recul ne nous permet pas de voir votre vision de ce monde dont vous êtes les héritiers. Tous ces infos que vous digérez chaque jour. Savoir comment vous vous sentez, vivant tous près des autres êtres humains tellement rapprochés par la télévision, l’informatique et les avions. Comment on sent quand on entend encore plus fort les hurlements de ce vide qui est l’anonymat. Et c’est comment pour vous de savoir consciemment ou pas que pour le premier fois dans l’histoire de l’humanité nous avons une connaissance encore plus aigue de cette planète, la Mère Terre, notre hôte qui nous donne tant de ressources non renouvelable, elle est surpeuplée, elle est polluée et usée. Et, au moins qu’on ne se noie pas dans sa propre soupe, on ne peut pas imaginer comment vous allez faire face à la connaissance émergente que votre monde manque de plus en plus de ressources. Moins de richesse mais recueilli dans les mains de peu de monde. Moins d’éducation, moins d’opportunité, moins d’espoir pour l’avenir de nos enfants et pour nos petits-enfants. Dans l’équilibre de l’univers, de la vie, où il y a moins, il en a davantage. Plus de peur, de violence de maladie. Entre ceux qui ont et ceux qui n’ont pas l’abîme s’élargisse. On a de plus en plus besoin de tenir bon à nos biens, les refuser aux autres, nous cacher derrière les philosophies de la religion ou de la politique, les stratèges de croyance qui ne peuvent que ponctuellement nous conforter avec les sentiments de puissance, de raison et de maîtrise de la situation, car sinon il faut admettre que nous avons TOUS peur, et il est trop foutu terrifiant, trop de chaos.

 

Quand M. le Doyen Pizzo me demanda to vous adresser, il voulait que ça soit au sujet de ma compréhension de la nécessité de le recherche, et d’en être le porte-parole dans les mondes scientifique et médical. De notre temps nous choix se font de plus en plus par rapport avec les demandes de nos vies…se décrocher sa place dans le monde, pour sa famille, payer le loyer, mettre le pain sur la table, éduquer, un avenir La recherche nous n’assure pas la sécurité. Dans le monde de la médicine pédiatrique par exemple, la science peut s’appliquer autrement…ces formations scientifique et médicale qui payent mieux.

 

Je pourrais vous parler de l’importance pour le SIDA (et d’autres domaines) de la recherche de chercher et chercher encore une fois…de quel point une nouvelle façon de exposer les choses. Je pourrais encore vous parler du fait que la recherche se stagne, comment par la peur de changer, la peur de l’inconnu nous fait défendre le status quo …éviter les questions difficiles sans réponses évidentes. Je pourrais vous exposer le manque d’avances vers l’impact sur le SIDA partout dans le monde, la pénurie de chercheurs dans nos écoles et dans nos hôpitaux. Mais aujourd’hui je voudrais vous parler de ce qui est en nous et nous permet de s’entraider face à cette peur. Ce MOI qui au début de ce pandémie du SIDA quand ma famille en fut frappée s’est lancé dans une voyage où après la mort de ma fille et de ma femme, je me suis retrouvé face à un choix : soit devenir victime et m’apercevoir impuissant, dans l’impossibilité de réagir, et devenir un vieux homme plein d’amertume ou de découvrir dans cette même impuissance et peur les moyens de mettre en valeur mon parcurs, trouver mon cœur, apprendre et évoluer. Et j’ai eu la chance d’avoir vu ce choix.

 

On dit que seulement ceux qui ont connu par la mort d’un proche leur propre mortalité, ou d’avoir eux même frôlé la mort puissent comprendre ce choix, car il s’agit de la plus grande expérience de notre peur d’impuissance ; de notre mortalité. J’irais plus loin en disant que bien que nous ferons notre tout pour en nier, nous approchons de plus en plus vite le moment où cette peur, cette impuissance extrême, se montrent davantage, elle bouillonne et bouge en dessous du surface que nous devons toujours gardé calme, sous contrôle, dans sa place. La peur nous est anathème, nous faisons donc n’importe quoi afin de l’éviter… et ceci nuit à notre créativité, notre fait d’exister et nous sacrifions nos capacités pour la recherche ; en acceptant le status quo, de re–chercher, re-découvrir de se r(e)-attacher à la connaissance dont nous sommes tous impliqués. Il faut se re-appeler, tous que nous connaissions et que nous avons connu au moment la naissance et depuis. Nous faisons sacrifice de notre propre expérience afin de se créer et de devenir créateur. Et au nom de cette sécurité nous faisons les choix à contrecœur, les choix opposés à nos besoins individuels et ceux de notre civilisation.

 

Mais nous avons grand besoin de connaître à un niveau quelconque cette peur. Nous racontons les histoires de cataclysme, les filmes somme « The Day After » (Le Lendemain [ ?]) nous donne l’expérience de notre peur commune ainsi de notre capacité pour la vaincre. Renforcer nos capacités de vaincre notre peur de la mort est le rôle sociologique et spirituel des contes. Mais comment fait il que dans la vie quotidienne nous inventons tous les aversion possibles contre la peur ; que ce soit trop manger, la drogue, le travail, nos prises de position indépendantes pour s’assurer qu’on a raison et les autres ont tort, ils sont impuissants, nous avons les forces, ils n’en savent rien, nous savons… notre façon de faire les choses et meilleure que la leur. Comment ça, la peur nous est anathème ? Que nous faisons tout notre possible pour contenir notre peur et que l’on s’octroie le droit le la connaître seulement par le confort et la sécurité trouvé dans les contes, la religion, nos filmes, notre musique et les exploits de nos héros sportifs ? C’est quoi cette peur qui ne s’en va pas malgré nos efforts ? Cette peur qui se cache dans les zones sombres de nos vies, toujours là que l’on le veuille ou pas. Le Grand Dictateur du Refus ? Et oui, l’Egypte n’a pas de fleuve.

 

Les grands Maîtres…Jésus, Bouddha, Mohammed et d’autres ont étudié et ils ont parlé de cette peur. Ils adressaient cette peur de notre mortalité et l’impression d’impuissance d’en faire quelque chose, impuissance face à notre inévitable identité animale. Ils étudiaient et ils nous apprenaient que la peur n’est pas notre adversaire, on ne doit pas l’éviter quelque soit les conséquences, au tout contraire aux idées romantiques qui disent « On a rien à craindre sauf la peur. ». Quand on accepte sa peur, quand on dit « je suis effrayé» nous avons un choix, la capacité d’admettre que le fait ‘d’être effrayé’ ne s’agit pas de nous. Ce n’est pas notre identité. Il existe quelque chose effrayé en moi il est vrai qu’il existe une partie de moi qui ne l’est pas. On peut choisir les paramètres de la manifestation de notre peur, la partie de soi qui a peur et celles qui ne la sentent pas. Je sens la peur dans mon ventre, ma poitrine où bien dans ma gorge…mais à ce moment je ne la sens pas sur le crâne, dans mon petit doigt, mon coude. Comment ça ? D’où viennent ces observations ? C’est quoi en moi capable de voir ma souffrance, apercevoir ma peur comme détachée de moi ? Apercevoir ma peur comme détachée de moi ? Est-ce le même élément que comme si on se trouve suspendu regardent d’en haut nous permet de s’observer, m’observer ici debout m’adresser à vous, vous vous observer assis à l’écoute, ennuyé, confus…le matin est long et je sais que vous avez envie de vous en aller…est-ce ça dans chacun de nous qui permet de s’observer penser, et réagir ?

Est-ce l’endroit d’où je vois tous ceci, est-ce moi vraiment : ma sensibilité ma conscience, cet ‘endroit’ savant en moi qui s’agit d’un élément de tout connaissance…et en quoi nous nous retrouvons tous ?

 

Quand on est capable d’admettre qu’à partir de cet ‘endroit’ on peut voir sa propre peur et souffrance, de ne pas se dire « je suis effrayé » comme si c’est mon identité, à ce moment il est possible de dire : « Ma foi, être humain c’est vachement difficile. Difficile de reconnaître au niveau cellulaire, au niveau biologique dès la conception le fait que l’horloge interne tourne, la mort est déjà amorti, et nous n’avons aucun moyen de s’en maîtriser. » De ce témoignage nous avons la possibilité d’observer notre ego, notre esprit, ronronnant et brûlant avec l’effort de créer une illusion de contrôle, quelque puissance. Il nous est possible de comprendre comment réagit notre esprit pour inventer les croyances, l’illusion de possession, les jugements de bon, mauvais, vrai, faux beau, laid…ET que rien ne tout ceci peut changer cette vérité primordiale la mort par rapport avec notre vie en évolution constant. C’est dans cette opportunité de témoignage de l’état critique de la vie face à la peur, à notre mortalité, que se trouve notre choix, se détester ou s’aimer, se voir avec compassion. Et si on choisit la compassion envers soi, on est capable de la compassion envers les autres. A ce moment on sait dans son cœur, dans son for intérieur que nous faisons tous partie du même être. Les Maîtres apprenaient et mettaient en application ceci, afin de connaître son cœur, il est nécessaire de connaître la peur, de l’admettre, s’asseoir avec notre peur. Nous avons besoin de la peur…afin de retrouver l’amour. Ils vont ensemble. Yin et Yang.

 

Vivons nous dans l’état de peur le plus intense jamais connu ? Existe-t-il plus de monde avec peur que sans ? Dans notre pays, aujourd’hui ? La gouffre entre riche et pauvre s’élargit il ? Y a-t-il moins d’éducation pour la majorité de la population ? Moins de sujets enseignés ? Ceci fait il en sort que pour de plus en plus du monde il y de moins en moins d’opportunités, de choix de l’espoir pour l’avenir, pour l’avenir de leurs enfants ? Oui. Notre monde actuel offre-t-il tellement peu à ces gens que ce n’est que la vie après la mort qui leur semble plausible ? Oui. Notre monde est il devenu saturé par notre train de vie à l’américaine qu’il soit devenu tellement matérialiste et tellement dépourvu en spiritualité que l’intégrisme connais le plein essor, pas seulement l’Islam, mais chez les Chrétiens et les Juifs ? Connaissons nous cet intégrisme dans notre pays, chez notre gouvernement ? Et posons nous vraiment la question de savoir pourquoi tant de gens sont prêt à mourir, de se passer d’une vie dépourvue d’espoir de l’avenir, prêt à tuer les autres avec les armes que nous les avons vendus en profanation des rêves que nous les avons vendus ? Ces mêmes rêves que l’on leur a enlevé après ? Tout au nom de la ‘Démocratie’ mais en réalité au nom du capitalisme, l’exploitation la propriété. Tout ceci au nom des ‘droits de l’homme’ pourtant grossièrement violés par tant de gens à la poursuite de nos intérêts purement matériels. Tout ceci pour tout maîtriser.

 

Serrons nous les bras autour de nos possessions ? Sommes nous avare de ces possessions et notre besoin de maîtriser ? S’isolant de soi et encore de notre humanité ainsi que celle du monde ? D’ici dix, quinze ans quand la Chine est devenu le poids lourds financier et il nous reste qu’un stock énorme d’armements pour maintenir une maîtrise réactionnelle sur les marchés en voie de disparition et notre présence dans un monde où les autres font leurs marchés ailleurs, notre pays serait en quelle position ? Sommes nous du fait que nos gouvernements soient incapable de lire ou trop fiers et narcissiste, effrayés par leur propre peur, ont peur de lire et choisissent ignorer l’écriture sanglant sur le mur tellement aveugles aux leçons de l’histoire ? On doit écrire ces mots de quelle taille pour que nos gouvernements écoutent les leçons de nos aïeuls ? Comment pouvons nous retrouver notre compassion ? Notre humanité ? Comment peut on évoluer quand il y a tant qui meurent autour de nous ?

 

Etre bon médecin, bon chercheur c’est savoir être à l’écoute, savoir rapprocher et analyser de l’extérieur les informations mais on peut aussi écouter et entendre de notre for intérieur. C’est se dédier à rester assis avec sa propre peur et sa vulnérabilité afin d’apprendre de soi même comment guérir et comment faire les découvertes. Se dédier à la poursuite de l’acceptation du fait qu’on se ressemble tous, tous en un. Se dédier à voir plus loin de ce qu’on se croit vouloir découvrir. Elargir les paramètres de ce qu’on croit faisable, maîtrisable. Aller chercher et apprendre dans un contexte sans sécurité sans confort, mais de faire confiance au contexte plus large où toutes les maladies, toute la vie se trouve réunies dans «l’un » connecté, et donc en collaboration. Et de cette collaboration apprendre qu’il faut travailler ensemble, collaborer. Il faut apprendre vivre de l’humanité des autres, de la peur des autres, l’espoir, la foi. Il faut connaître la compassion et la créativité de l’autre.

 

 

Nous vivons afin de mourir. Chaque exhalation. Chaque relâche. Chaque moment de libération…nous cherchons, comme les lemmings qui se précipitent vers la mer afin de mourir ‘uni’ dans le ‘tout’, ‘l’entier’ de l’existence . Notre train de vie en est l’exemple. Nous en faisons louange de par nos héros, qui sont capable de rester dans le présent, admettre leur peur et de là peuvent atteindre les réussites héroïques face à l’adversité et une mort soit symbolique, soit réelle. Quand on se retrouve à côté de son héro sur la base de départ, début du neuvième, les bases occupés, match nul, deux déjà en place, dernier jeu de la « World Series » et il frappe la balle pour gagner, on en réjouit. On se réjouit d’un coup de golf ou de tennis bien exécuté. On se réjouit dans la transcendance d’une performance, d’une grande découverte, de la naissance d’un enfant, dans la communion avec les choses ou les personnes qui nous donnent cette idée d’être réuni. L’appartenance. Nous cherchons et recherchons la possibilité de se soumettre à quelque chose plus haut de nous…un endroit où se trouvent la paix et l’unité. C’est un état de vie en évolution, on peut le visiter, y traverser et puis le lâcher.

 

Aujourd’hui n’est qu’un moment dans votre parcours et ce de vos enfants. Notre capacité pour la compassion, pour l’amour, pour l’humanité de notre existence et la capacité de s’évoluer au-delà u niveau animal est proportionné au niveau de la haine et de la peur et destruction que nous et notre planète vivons. Vous pourriez être intimider, vous seriez intimider par tout ceci. Le long de vos vies il vous infiltra, essayera de vous réduire à l’apathie et le cynisme, vous menacer de piétiner vos espoirs et vos rêves et les réduire en regrets et l’autocritique. Il essayera de vous séduire avec la haine et la colère, l’impatience et l’intolérance, vous durcir le jugement. Vous ne serez pas dépourvu de votre Dieux et votre droit de choisir. Ce droit divin de se trouver dans votre connaissance née que nous appartenons chacun à chacun, à l’unité à tout le monde la puissance et le réconfort. Qu’il existe une vérité irréfutable de notre existence dont la preuve est notre capacité et notre choix de reconnaître notre conscience. C’st votre patrimoine. C’est votre héritage de tous qui vous ont précédés C’est ceci que vous pouvez transmettre à vos enfants. Au monde. A l’univers. Votre choix de conscience. Vous avez le choix vous en servir.

 

Avant de finir j’aimerais vous lire un de mes poèmes favoris, je pense que beaucoup entre vous le connaissent. Pour moi, c’est la beauté qui…résonne toujours dans moi, pendants toutes les années depuis ma première lecture de ce poème….

 

 

Deux chemins de partagent dans le bois jaune,

Et moi, dans le regret de ne pas pouvoir prendre les deux,

Est donc qu’un voyageur, resté longtemps

Et regarda au plus loin que possible l’un des chemins

Jusqu’au les broussailles lui firent tourner ;

Puis prenant l’autre pour aussi bien,

Et peut-être n’avait il plus de mérites

Car son chemin fut herbeux et sans usure ;

Comme si le passage les a fait le même effet.

Ce matin sur tous les deux

Les feuilles furent sans trace de pas des autres ;

Oh je suivis le premier encore une journée !

Mais sachant comment les chemins se suivrent

Je me suis douté de mon retour.

Je raconterais ceci avec une soupire

Quelque part dans l’avenir lointain :

Deux chemins se partageaient, et moi

J’ai pris celui le moins utilisé

Et ceci m’a fait toutes les différences.

 

(Robert Frost)

 

Mes félicitations et bonne chance.

 

 

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Equipe linguistique : Raffaella, Hilly, Marion et Inma

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