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October 5, 2006




Oct 2006

Eh voilà, le fils

Jake Glaser, fils de feu d’Elizabeth Glaser militante dans la lutte contre le SIDA, reprend le travail de sa mère et vol à l’aide des enfants atteints du VIH/SIDA.

Depuis qu’Elizabeth à créée EGPAF et sa lutte jusqu’à sa mort pour que Jake reste en vie, il y a eu pas mal de changements.

Jake (lui-même séropositif) se trouve le mieux placé pour lutter de la part des petits atteints.

C’est un garçon branché, un gars de Hollywood qui parle la langue des jeunes. La question se pose si Washington, et le monde, lui écoutera.

Un jour chaud du mois d’août, on se retrouve à Rustic Canyon (quartier plus que huppé de West Los Angeles). Le successeur d’un des plus grand héritages de la lutte contre le SIDA, est avec son meilleur ami, ils s’amusent. Jake Glaser, dont la mère Elizabeth créa avec ses 2 amies en 1988 EGPAF, et chez son copain, Zander Fiel, la maison se trouve au fond s’un chemin long et poussiéreux. Il port un débardeur et un jean « normal »(sans griffe designer), il joue au piano dans le studio d’enregistrement du père de Zander. En effet, Jake joue le blues au piano depuis l’age de 13 ans). Les garçons sont meilleurs amis depuis l’école élémentaire, tous les deus fils de père de poids dans le monde de « show-business ». Le père de Jake – c’est PMG le « Starsky » de la série culte des années 70 Starsky and Hutch ; celui de Zander est compositeur de la musique pour filme. Jake et Zander vécu pas mal les choses ensemble – tremblement de terre ; la mort Elizabeth (Jake se trouva chez Zander le jour ou sa mère s’est éteinte) ; la lutte de Jake contre le VIH (sa mère ne saura qu’après la naissance de Jake qu’elle soit séropositive le virus fut donc transmis à son fils). Zander se compta parmi les peu d’amis d’enfance au courant du fait que Jake soit séropositif.

Aujourd’hui les deux sont admiratif de photographe Clay Patrick McBride, il est venu prendre les clichés de Jake. C’est McBride qui est photographe de quelques grands vedettes –comme Jay-Z et les Roots. Entre photos les garçons lui demandent les potins –monnaie forte dans le monde privilégié d’Hollywood

A l’age de 3 ans Jake voit mourir sa sœur Ariel (à l’age de 7 ans) ; quand le petit n’a que 9 ans sa mère s’éteint elle aussi après une lutte acharnée contre le SIDA. Jake se consacre avec une motivation le plus profonde à continuer le travail de sa mère pour aider les enfants du SIDA du monde entier ; et pour faire en sorte que les générations de l’avenir ne doivent pas en faire face.

A ce jour, EGPAF a réussi la récolte de plus de $130million, c’est le leader des associations (type loi 1901) qui se consacrent à l’identification, le financement et le mise en marche de la recherche sur le SIDA. EGPAF finance également les projets dans 18 pays afin d’empêcher la transmission du virus de la mère à l’enfant.

Jake fut un des portes parole de l’association pendant les années. Il y a peu, après une décision de ne plus suivre les cours l’Université George Washington afin de poursuivre une carrière avec une société de production de vidéo musicales, il essaya également mettre fin à son rôle avec EGPAF. On l’a fait comprendre que ce n’est pas un « job » auquel l’on puisse démissionner.

Jake se rebiffe. Il sort de derrière son bureau pour aller prendre la parole sur les tribunes devant les jeunes, pour leur parler des dangers du VIH. Son job, il est vrai, est aussi important que les recherches pour les traitements améliorés et pour la guérison car sans les grands efforts dans le cadre de la prévention, ces traitements ne serviront à rein contre le pandémique ;. De plus en plus Jake incarne le nouveau visage de l’épidémique : partout dans le monde, 6000 jeunes entre les âges de16 et 25 ans deviennent séropositif.

« [mon travail auprès de EGPAF] fera toujours un élément important dans ma vie » dit Jake., Son père, Paul en rajoute « Jake de par son état de séropositif s’est donné les pleins pouvoirs pour lui permettre de ne pas en être victime ; ceci lui permet de trouver une solidité, (autrement dit un pouvoir *) et pour lui-même et pour les autres »

Les lunettes de soleil persol, la casquette de baseball bien enfoncé sur le front, le jean ‘cool’ : Jake a toute l’allure d’un jeune ‘poids‘ d’Hollywood.

«Pour sortir je mets les ‘designer’ » dit-il «  ouais et la rose puisse même me réussir. Vous avez droit de me citer là-dessus » Sa joie de vie énergétique, son argot et de temps en temps les cheveux en Mohawk, il a tous d’un branché des nuits blanche, mais s’il semble un peu fatigué c’est n’est pas forcement les résultats des bringues. Plutôt à force de passer toute une nuit disputer avec un copain. « J’ai passée par mal de temps avec les psys » explique-t-il « je sais bien donner des conseils ». Peut-être était-il à la révision d’un discours sur le SIDA. Mais Jake sais très bien s’amuser. Son efficacité vient du fait qu’il est comme les jeunes dans qui assistent à ses interventions.

« Après une interventions dans une Fac, j’irai à une soirée et m’amuser avec les jeunes. Ils aiment ça, ils disent « wow, il est comme nous autres les jeunes. Il faut pas avoir peur »

Jake rajoute « Il a besoin de plus d’éducation envers les jeunes américains. Les jeunes ont envi d’en savoir plus sur cette maladie. Mais on empêche les gens de s’amuser au même temps qu’il en apprendre d’avantage. C’est pourquoi je voudrais qu’on fasse les événements de récolte de fonds dans les boîtes comme House of Blues et Whiskey a Go Go. Quand on y est, avec ses copains et au même temps de manière subconsciente ça rentre dans la tête, ça résonne. »

Ses parents lui ont donné les atouts : beau, intelligent, une forte personnalité, charisme et un sens de responsabilité sociale, le VIH – et aussi une mutation génétique lui permettant de mieux combattre le virus. De son père séronégatif vient cette mutation du gène CCR5 (dit delta32). Grâce à une action bloquant son entrer dans les T-cells Delta 32 permet son corps de repousser un début d’activité du VIH. Jake fêtera ses 22 ans le 25 octobre, il est séropositif quasiment depuis le début du pandémique. Depuis 5 ans, il ne prend plus de traitement anti-VIH.

Si la mutation génétique transmise par son père joue son rôle dans la prolongation de sa vie, l’influence de sa mère n’en est pas pour rien. « On me dit combien je ressemble à ma mère, que je me bats contre le SIDA comme elle l’avait fait, je suis d’accord avec eu »dit-il « j’ai la grande chance d’avoir 2 parents pour qui il y avait pas question d’être timide. Moi aussi, je n’ai pas peur de parler devant la foule »

« Je n’ai qu’un choix, que chaque jour je plonges dans ma vie. Il me conviens de penser que la vie c’est comme faire du surf, je cherche la plus grande vague et je m’y plonge. One ne vie qu’une fois, il faut y aller »

De sa mère vient sa tignasse châtaigne, son grand sourire chaud à faire fondre les glaciers, il a aussi sa ténacité et une certaine irrévérence quand il s’agit des obstacles qui empêchent le travail de l’EGPAF ;

« Je ne supporte pas les conneries des politiques en ce qui concerne VIH/SIDA » avoue-t-il « ma mère suivait son petit bonhomme de chemin, elle s’en foutait de la politique, elle n’accepta pas que l’on l’empêche de voir loin. Je suis de même genre. Souvent je dois faire un discours, je l’écris et puis quelqu’un de l’EGPAF essayera de le faire moins contentieux. Chaque fois je déchire leur version et le remets au poubelle. »

Jake a sa propre vision de l’avenir de l’EGPAF (créée par sa mère et ses 2 amies Susie Zeegan et Susan DeLaurentis). « Notre travail est tellement important dans les domaines de la recherche sur les nouveau traitements et de la distribution des médicaments. Nous sommes arrivés devant un roadblock dans me domaine du traitement, parce que les produits sont tellement efficace et la plupart des gens dans notre pays puissent y ont accès – y compris ceux qui s’élévent pour nous dire que le SIDA est ‘ gérable ‘. Donc on s’inquiète moins. La prochaine grande étape sera d’en finir avec l’idée reçue des médecins qui dit ‘ceci est un cancer, donc il faut étudier le cancer ‘ ou ‘il s’agit du SIDA on se consacre au SIDA’ ‘Voilà la diabète, il faut que regarder la diabète’

La fondation a sa vraie message à donner, il faut que les recherches soient intégrés . Ma prochaine étape sera d’assurer une structure par laquelle les médecins puissent partager leurs découverts et leurs informations et se renseigner par rapport avec d’autres maladies. C’est là, la prochaine grande percée. »

Pour Jake, comme pour tous les séropositifs l’espoir d’une guérison doit s’équilibrer avec la vie quotidienne face au virus. Il dit « je suis arrivé à comprendre que – même avec ma mutation génétique, et les médicaments pour prolonger la vie – je dois faire face au fait que cette maladie puisse me tuer »

Son père (avec lequel Jake vie un rapport très approché) lui donne la philosophie pour en faire face. « T’es impuissant contre ce virus, mais t’es puissant contre ta peur » dit Paul « Ma femme m’appris que ‘nos peurs sont comme les dragons, ils protège nos plus grandes richesses’ La mortalité est toujours présent dans notre vie dès la naissance. Pour ceux qui ont la chance de se confronter ce qui nous arrivera tous peuvent choisir entre rester conscient ou enfoncer la tête dans les sables. La peur deviens ton plus grande alliée car elle te fait découvrir ton cœur »

Jake est en accord avec son père « La peur je l’avance dans ma vie grâce à un haut niveau de compréhension et de confort envers le déroulement de ma vie. Certainement ma façon de penser est beaucoup influencée par VIH/SIDA ainsi que l’histoire de ma famille et sa vie avec le SIDA » il hésite, puis  « Si demain tous prends son fin, je serais content de tous que j’ai fait dans ma vie »

Comme sa mère,Jake sais que nos demains sont fragiles qui fait en sort que nos aujourd’hui soient des vraies merveilles

From POZ Magazine (www.poz.com) Available online or at your newstand!


Translation by Hilly

*translator’s note/note de traductrice

Une vraie traduction ne va pas de mot en mot mais elle reprend le sens et l’esprit du texte d’origine et au même temps elle doit se respecter les usages de la langue cible. Encore doit-on dire que certaines phrases américaines ne se traduisent pas facilement en français – surtout quand il s’agit du langage branché qui peut se modifier d’un jour à l’autre !

S’il m’est arrivée de remanier les propos du journaliste, je me suis efforcé de rester au plus fidèle aux propos de Jake et Paul , car leurs mots ont une force et une vérité qu’il faut absolument écouter. Si cela fait de temps à temps un français un peu lourd tant pis, mieux vaut-il que leurs mots soient compris dans l’intégralité.

A true translation is never word-for-word. Sometimes it is necessary to change the order of things or to rephrase them to fit the target language. This is all the more true when some of the language is ‘today’s in thing’ and could be obsolete tomorrow. If I have paraphrased or re-phrased the journalism I have done my best to stick to the real meaning of what Jake and Paul have to say, and if that means that some of the French is less “correct” too bad, it is more important that the underlying meaning of what they say be understood.

Hilly

 

 

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