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The Official Website of Paul Michael Glaser "Our ability to love is our truest power, our greatest power as human beings." PMG |
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Updated:
November 4, 2006 |
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Invit d?honneur de l?association Our House
L?association Our House [Notre Maison] travail dans la communaut pour aider les personnes en deuil par le soutien, l?ducation les ressources et l?espoir. Octobre 2006 Quand j?avais treize ans Quand j?avais treize ans mon grand pre mourant se trouvait l?hpital en Florida. Je venais d?tre Bar Mitzvah et avec mon pre sa s?ur et leur cousin germain je suis all Miami en avion. Je me souviens du bourdonnement des hlices de l?avion et de mon ide trouble d?anticipation; ensembles ils agissaient de me donner une impression de vol sans fin. A l?hpital la chambre de mon grand pre sentait mauvaise et je me souviens de ne pas vouloir respirer fond, de ne rien laisser rentrer en moi de cette odeur. Dans le couloir rsonnait la mlope funbre de ma tante et moi je fus debout ct du lit chantant doucement et docilement les passages du Torah mmoriss pour mon Bar Mitzvah. Je me souviens de mon pre derrire moi, la main sur mon paule gauche. Mon grand pre fut peintre dcorateur. C?tait un homme chtif. Je me souviens de lui un homme tranquille trs religieux qui chaque jour enfil les autour de ses bras et de sa tte les petites boites marrons et les bandes en cuir uses de ses tefillin avant de prier le matin et le soir. Dans ses photos on voit ses grandes oreilles, son grand nez et si on regardait de plus prs on verrait qu?il avait un ?il en verre. Pourtant, mes yeux il n?avait jamais rien de bizarre. Il y avait toujours quelque chose de trs doux chez lui. Jusqu'au mes neuf ans nous habitions une maison conue et construite par mon pre sur un terrain derrire celle de son pre. Il me semble que pendant ces annes j?avais pass pas mal de temps en compagnie de mon grand pre. Il me plait de croire qu?on tait trs proche?mais je n?en suis pas sur. Mise part cet arbre pamplemoussier devant la petite maison blanche et claire de Coral Gables o ils ont pris la retraite, je ne me souviens pas d?autre chose que la main de mon pre sur mon paule, cet odeur affreux, la mlope funbre de ma tante dans le couloir au sol bleu brillant de l?hpital?et mon grand pre tendu sur son lit devant moi, respirant peine, me fixant avec son ?il unique. Et je me souviens d?tre rveill par l?clairage de la salle des bains de notre cambre d?htel et de mon pre se penchant par cette porte illumine pour me dire que mon grand pre est mort. Puis il ferma la porte et le noir revient. Aprs les obsques de mon grand pre je regardais par la fentre de la salle manger de notre nouvelle maison et travers un champ m?est venu brusquement un tourbillon de poussire et de vent, il s?est mis tourner lentement le long d?un chemin sinueux en terre traversant ce champ. Mon pre, qui ne fut jamais trs religieux a pris l?habitude d?aller au rites de notre synagogue le matin et le soir pendant un an entier?et on m?a enlev de l?cole prive car je souffrais d?un eczma aigu en on croyait qu? l?cole publique me ferais moins d?exigences. Ce fut mon premier rencontre avec la mort et le deuil. Je pense que je me rendais dj compte qu?un jour, jeune homme je devrais les connatre?mais on ne l?en parlait pas. A vrai dire on l?vitait. Enfants on nous en protgeait? si on le discutait ce fut avec ces tons doux et srieux, avec les hochements de tte qui pesaient fort sur cette curiosit normale sur la mortalit que j?avais qu?au fin il m?est devenu une seconde nature de l?viter ? l?oublier autant que possible. Et voil comme je passais mon enfance. Fascin par la morbidit de la guerre, les accidents de voiture et les photos dans les journaux des gangsters morts dans les flaques de sang?par les morts. J?imaginais de plusieurs reprises la mort de mon pre bien qu?il soit vivant. Je faisais les rves au sujet de sa mort?ses obsques?ce que je ferais et ce que je dirais. J?aimais mon pre. J?avais tellement besoin de sa tendresse, et de son approbation et il y avait aussi cette fascination avec sa mort. De quoi s?agissait-il? Je pense qu?il touchait aussi bien de mon empowerment* par sa mort?et voil l?ironie, de ma peur d?impuissance aprs sa mort. Incapable de l?empcher de mourir ?et dans mon for intrieur, ma peur d?impuissance devant ma propre mort. Puis le parcours de ma vie s?est expos devant moi jusqu? l?horizon noir; je n?avais que perdu mon pre, mais avec ma famille je me suis retrouv perdu dans le cauchemar du SIDA. J?avais une femme et deux enfants sropositifs. Avec le temps ma fille est mort?puis ma femme. Et bien qu?il m?est pas facile de vous expliquer comment j?ai vcu la perte et la vulnrabilit permanente de mon fils face au virus de VIH, ce que j?ai appris avec le temps de l?impuissance m?a amen aux endroits dont je n?aurais jamais imagin et m?a donn cette opportunit de partager les choses que j?apprendre en continue. Il me semble important d?avouer notre impuissance afin de comprendre le deuil car pendant qu?on fasse son deuil dans l?absence physique de ces morts qu?on aimait, il est aussi important d?avouer notre deuil personnel. Nous faisons le deuil de notre propre mortalit?et de notre impuissance de l?empcher. Pour moi l?impuissance est un des lments primordiaux de notre souffrance. Ds notre jour de naissance nous vivons dans m?impuissance?et la peur. Et pendant notre volution notre peur nous fait honte de ne pas pouvoir influencer notre mortalit, et nous ne supportons pas ces sentiments d?impuissance. Nous faisons tous notre possible pour les viter, les nier et de faire preuve de nos vrais pouvoirs. Et bien que la peur de ne pas pouvoir matriser la mort se montre dans la perte d?un tre cher, ou dans le parcours de la maladie fatale ou pas, nous avons d?autres rappels qui remplissent notre vie quotidienne au point que souvent on ne peut plus avouer son expriences de l?impuissance et de la peur. La frustration plutt anodine de se retrouver dans un embouteillage. Ne pas pouvoir influencer un enfant. Etre incapable d?atteindre un niveau souhait dans son travail ou dans la socit. N?avoir que peu d?influence sur nos politiques et l?avenir de notre pays?notre monde. Ces rappels nous remettent en valeur les sentiments intolrables et inadmissibles?.nous nous fchons contre les autres et contre nous-mmes. On devient dprim et ennuy. On devient apathique, cynique. On mange trop, on fait trop d?achats, on s?enivre avec tous qui est porte des mains ou de la bouche afin de ne pas avoir ces sentiments, d?viter cette peur. Nos esprits et notre ego nous montre nos biens, les qualits et les quantits mesurables. Les philosophies et nos systmes de croyances. Nous amassons la richesse, nous nous donnons encore et davantage de pouvoir? modifier son corps ou le couleur de nos cheveux, vaincre des autres populations, tuer, estropier au nom de nos croyances?tous dans l?espoir de faire preuve de notre puissance. On fait mme de la peur notre ennemi on disant Nous n?avons rien craindre sauf la peur elle-mme et on se demande ...est c?est le cas de beaucoup ici? Pourquoi devons nous penser ceci? Ecouter ceci? Pourquoi doit il dire ces choses ici et maintenant? N?en avons-nous assez dans nos Eglises et nos Synagogues o quand IL m?arrive? Vous savez ? ?la mort?? Pourquoi maintenant? Quand on m?a invit de venir ici je suis allez sans enthousiasme revoir mes souvenirs de la deuil?ceux que j?ai?car mon esprit a du mal de s?en souvenir. Et je me suis dit?qu?est ce que je puisse amener avec moi? Que sais-je du deuil aujourd?hui? Et je me suis rendu compte que pas seulement le deuil fait parti de ma vie quotidienne la peur l?en fait aussi, et je me suis aussi rendu compte que nous faisons tous le deuil. Notre pays est en deuil. Notre monde est en deuil. Il dplore la perte des innocents. Il fait le deuil de sa manque de l?immoralit, la diminution des ressources les populations de plus en plus nombreux et vulnrable?il fait le deuil de la perte de l?illusion que notre plante, notre Mre Terre est la source illimite de la vie. Et il fait aussi le deuil?dans tant de faons de notre impuissance pour en faire quelque chose. L?tat de notre monde nous est dmontr dans les titres la une,par la tlvision les ordinateurs les tlphones portables vingt quatre su vingt quatre, nous martelant vers l?apathie, un brouillard pharmaceutique?ce rage de matriser?tout plutt de confronter ou de s?occuper de notre honte et notre peur de l?impuissance. Et puis je me suis souvenu de tous que j?avais appris sur la peur jusqu?ici. Le dicton Nous n?avons rien craindre sauf la peur elle-mme nous fait insulte. Car bien qu?il soit humain d?avoir peur c?est aussi notre don en tant qu?tres humain de comprendre et d?accepter notre peur. Comprendre cette peur de l?impuissance face la mort fait autant de place que l?amour dans nos vies. Sans notre peur nous ne serions jamais en mesure d?utiliser notre connaissance, notre capacit pour l?amour et la compassion pas seulement envers soi dans son impuissance mais envers les autres. Sas notre peur nous ne serons jamais capable de se pardonner nos pchs fait dans la peur. Nous n?aurons jamais la possibilit d?utiliser notre conscience et les attributs de l?humanit qui nous diffrencient d?autres formes de vie. Car c?est dans notre capacit de voir notre peur en isolation et pas comme une lment de son identit. Pouvoir dire quelque chose en moi a peur plutt que je suis effrayé ». Car la peur n?est pas moi, effrayé » ne s?agit pas de mon identit. Et cette chose en nous capable d?identifier l?endroit o on a peur, o on est triste et fait le deuil?c?est le mme, c?est le conscience et la comprhension dans chacun de nous ?maintenant?qui soit capable de se voir ici assis, debout, l?coute, parlant?cette chose en nous capable de s?observer penser, sentir?c?est notre vraie identit. Cette comprhension?cette conscience qui est la pense?la pense? dont tout est cre. L?air que nous respirons, nos habits, nos ides et nos rves?tout cre par la pense. Et notre capacit de se voir partir cet endroit de conscience?de se voir dans la lutte humaine et de donner de la dignit notre lutte contre l?impuissance?se voir et de vivre et avouer notre peur commune?cette capacit nous fait le don de la compassion. Pouvoir donner de la dignit au parcours de la peur et l?impuissance et notre besoin oh combien humain de les viter. Ce cet endroit de la connaissance... part en tiers?nous avons la choix de la compassion envers soi mme?et donc envers les autres. Et chaque fois que l?on connat la compassion on connat aussi son c?ur, sa capacit d?aimer, ses liens avec les autres et la solidarit avec les autres, notre solidarit avec tout et notre appartenance tous qui existe. Notre condition humaine de l?impuissance face notre mortalit nous dans l?exprience de notre peur?et la peur nous mne dans nos vies tellement fragile et humaines vers l?amour. Comme l?Univers a besoin de s?agrandir avant de se diminuer, comme nos poumons ont besoin de se vider avant de se remplir, sans admettre notre peur et notre impuissance et la dignit de notre lutte?nous ne pouvons pas connatre l?amour?et sans l?amour?la peur n?existe pas. Ils ont besoin chacun de l?autre?exister et se complter ensemble. Il me semble que le sujet, la souffrance auxquelles votre association s?adresse vont en dehors de l?exprience du deuil et de la perte. Elle s?adresse l?acte d?admission dont nous sommes tous capables et dont nous avons tous besoin; l?acte de la compassion envers soi et envers les autres en reconnaissance de la souffrance de notre monde. Que notre capacit d?admettre et connatre notre peur d?impuissance nous donne notre seule et vrai moyen d?empowerment notre seule moyen de vaincre le destin tragique de notre pays et les populations du monde. Nous nus retrouvons de plus en plus devant notre proximit la souffrance, la haine, l?orgueil et la manque de conscience dont nous et les autres sommes capables. Grce ceci nous avons un niveau de peur jamais connu sur notre plante Il nous donne aussi notre capacit pour l?humanit. Merci. Speeches herein are the Property of Paul Michael Glaser and paulmichaelglaser.org. They are NOT to be copied and posted on other sites or used in any other fashion. Les discours ci-dessus sont la proprit de Paul Michael Glaser et paulmichaelglaser.org. Ils ne doivent pas tre copis et signals sur d'autres emplacements ou n'tre employs d'aucune autre mode. * Il n?existe pas un mot suffisant pour traduire empowerment dans son sens psychologique. On peut utiliser habilitation ou mme autorisation mais ces mots n?ont pas le piods du mot d?origine. J?ai donc pris ma dcision de suivre d?autres linguistes en de ne pas le traduire
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