SITE OFFICIEL DE PAUL MICHAEL GLASER

 

'  Notre vraie pouvoir s’agit de notre capacité d’aimer, notre plus grand pouvoir humain' ~PMG

 

Mise à jour le:
June 23, 2007

PHEONIX BODY POSITIVE

 

Le 12 mai 2003 Paul M Glaser fut récompensé par l’association PHEONIX BODY POSITIVE pour le total de son travail dans le cadre de la lutte contre le SIDA

M. Glaser, acceptez nos félicitations pour cette récompense que vous valez bien. Vos efforts humanitaires de la part des enfants et la lutte contre le VIH/SIDA sont témoin de votre courage, votre personnalité et de votre cœur. Je me permets de vous cité « suivre votre sœur et sachez que quelque soit vos projets, vos but, vos rêves, la vie vous mènera dans les directions dont vous n’avez jamais imaginé. »

Et à quel point votre vie est elle un don extraordinaire et un parcours sans pareil.

 

 

Larry King : Il y a un homme qui su nous rendre d’une manière très forte conscient du problème du SIDA. ;; Vous vous souvenez de lui comme Starsky de « Starsky et Hutch » (quelqu’un dans l’assistance cri « Paul !), mais je le connais en guise du mari du feu Elizabeth Glaser, morte du SIDA. Mon Dieu, ça fait, depuis 1998, on dirait hier, hier. A sa mémoire il a crée l’Elizabeth Glaser Pediatric Aids Foundation [EGPAF]et nous sommes très fier de lui faire honneur ce soir. Mesdames et Messieurs, le Phoenix Body Positive récompense le succès d’une vie de travail à Paul Michael Glaser.

 

(Paul quitte sa table et se dirige vers le scène, il passe parmi les autres invités qui sont debout pour lui applaudir)

 

Paul : (Sure scène il tend la main à Larry King, ils se serrent la main.) Merci et c’est à vous.

(Il s’adresse à l’assistance qui applaudit toujours)

Merci, merci beaucoup...ah…merci. Je voudrais …ah…ah…Hi (il regarde quelqu’un au premier rang)…je voudrais...ah justement corrigé quelque chose ; Ah ce fut Elizabeth qui a crée la fondation avec deux de ses amies ; elle me demanda mes pensées...et je lui disais et elle ne m’écoutait pas (il sourit gentiment) mais cela ne faisait aucune différence, mais c’est elle qui a développé la fondation. Ce ne fut qu’après sa disparition que je suis devenu Président du Conseil donc jusqu’à il y a sept ans et donc elle… Je vous remercie pour votre excellent et charmant présentation, Larry, mais ce n’est pas moi qui a crée la fondation et je voudrais que les choses soient clair.

 

(Il met ses lunettes, froisse le nez) Donc comment allez vous ce soir ? (applaudissements) Je ne sais pas pour vous mais la perspiration m’a déjà trempé la chemise (il joue avec sa cravate et sa veste). Il fait chaude. Bon, merci. Merci beaucoup d m’avoir invité et me donné cette récompense vraiment jolie. C’est avec plaisir que je sois ici. J’étais ici à Pheonix le 4 avril pour jouer un peu de golf, ah, on peut le dire et ah c’est toujours un grand plaisir d’y venir ; c’est tellement beau. (Un peu d’applaudissement. Paul regarde autour de lui) Vous vous applaudissez, allez y vous y habitez (il rit)

 

J’espère pouvoir partager avec vous ce soir quelque chose de valeur pour moi…um….certainement de valeur pour vous, et m’est valable de partager avec vous.

Un homme de trente quatre ans (des assiettes tombent et Paul se retourne)…vous contrôlez la situation ? Un homme de trente quatre ans homme d’affaires très réussi, il a accumulé plus de $20 - $25 millions en cinq ans ; il est aussi golfeur enthousiaste, talentueux avec un handicap vraiment bas. Il arrive au tee de l’Augusta National et ceci n’est pas pour rien, il y a très peu qui puissent le faire. Le jour J il arrive de bonne heure et il rencontre son hôte. C’est un homme âgé, dans les soixante dix ans et après le courtoisies et le préchauffement ils vont sers le premier tee. L’homme âgé, hôte gracieux propose à son invité de jouer en premier. Et l’homme le plus jeune lui propose un pari. Le vieux dit « Pourquoi pas, disons 10 cents pour les neuf premiers trous et 10 cents pour chaque trou après. » Un dime en trois et le vieux hoche sa tête et l’autre lui dit « je ne veut pas me vanter mais les trois années passées j’ai ramassé plus que $25million. J’ai un handicap très bas et nous sommes à l’Augusta National. Que diriez vous des enjeux un plus intéressants ? Le vieux lui dit « d’accord » et sort de sa poche une pièce de 25cts, il la lance et la rattrape dans sa poignée bien fermée et il dit « Pile ou face pour un million ici et maintenant » (l’assistance se met à rire). Bon le jeune et bouche bée et il fixe le vieux sans rien dire ; le vieux empoche le 25cts et propose qu’il restent avec le pari de départ de 10cents en trois. (Rires). Le jeune joue pour un total de 98…14 coups de plus que son handicap !

 

Je me souviens d’un livre proposant une thèse sur l’évolution des contes. Dans ce livre il y a deux hommes de l’ère préhistorique, même avant l’ère des grottes ; ils sont assis autour d’un feu en pleine nuit et partout il fait noir…noir profond. Et autour d’eux ils entendent les bruits de ceux qui risquent venir les manger. Les deux hommes sont pétrifiés. Puis l’un d’eux prend un caillou et se mets à le frapper contre un autre. (Paul en fait l’imitation) et puis il refait sa geste. Cette fois l’autre se met a faire les grommellements ; le premier frappe et le deuxième fait « uhhh » (Paul se tape les main et fait les grommellements). Il continuent d’en faire (Paul répète ses gestes trois fois) car ça leur fait du bien ; ils se sont sécurisés car c’est sans façons et ils peuvent voir et entendre ce qui ce passe. Ce duo leur permette de passer la nuit. 500 ans plus tard une quarantaine de familles se retrouvent à l’aise dans une grotte. Ils ont mangé trop de tigre aux dents de sabre, ils ont plein et aucun a envie de s’asseoir sur un rocher et faire les grommellements. Donc ils désignent l’un d’entre eux pour le faire à leur place et cette personne devint le président du conseil, le prêtre, le rabbin, le conteur qui prend la parole et confirme leur destin commun et leur capacité de vaincre la peur de la mort. Et puis, avec le passage du temps l’homme commence de s’en servir de la tradition des contes pour communiquer les informations entre les générations. Mais même aujourd’hui ce besoin fondamental des contes existe.

 

Malgré le progrès de notre civilisation, et la technologie et les sciences et la médecine nous sommes tous noir, jaune, blanc, chrétien, juif, bouddhiste, islamique, agnostique toujours face au même problème dès notre naissance, l’animal et conscient au niveau des cellules que la pendule biologique s’est mise en marche et nous devons mourir. Notre esprit notre ego nous dit tout de suite « Tu rigoles ? Pas de chance que j’accepte l’idée de ne pas avoir le moindre de possibilité de maîtriser ce destin. » A ce niveau des cellules, ce niveau animal nous connaissons notre peur de la mort mais pendant le long de notre vie nos esprits se débrouillent pour créer l’illusion que ça soit les mythologies, la religion, les systèmes de foi, les philosophies, pour identifier au niveau qualitatif et quantitatif que nos valeurs sont plus beaux et plus intelligents, plus légitimes que ceux des autres ; nos systèmes de gouvernement sont mieux, mos possessions sont à nous et nous seules ,nos immeubles sont les plus hauts, nos voitures les plus vites, nos armements le plus fatales, notre train de vie et le plus authentique. N’importe quoi pour soutenir notre illusion de maîtrise de notre vie et par conséquence…notre mort. Si on regarde notre histoire sur cette planète mise à part notre instinct de se nourrir et de procréer, toute notre énergie se plie vers un seul but « Comment se réconcilier avec la mort ? »

 

Nos grands guides, qui sont aussi les grands conteurs, Christ, Moïse, Mahomet, Bouddha et d’autres ont identifié une réponse à notre peur commune de la mortalité. Il est le fil rouge de leurs leçons. Les leçons transmises entre les générations, interprétés, réinterprétés à répétition dans nos traditions orales du conte et puis encore une fois réinterprétés. Ecrit dans les mots et plus tard conservé pieusement dans les rituels, le déguisement, la politique et la bureaucratie de nos religions modernes et bien que ces systèmes puissent sembler au fond différent, ils donnent tous la même réponse.

 

 

Vous êtes ici aujourd’hui parce que vous vous identifiez à une cause commune…en occurrence la lutte pour la guérison et la limitation de VIH/SIDA. Vous êtes ici avec le but spécifique de faire quelque chose d’envergure contre ce fléau du monde et contre la peur. Vous vous êtes rassemblés pour savoir qu’il vous est possible de faire la différence et vous le faîtes…vous l’avez fait…vous pouvez…et avec votre soutiens généreux, votre fort travail et votre reconnaissance de ce que les gouvernements partout dans le monde ont trop longtemps essayé d’ignorer (les applaudissements et les bravos). Pourtant au-delà, encore que ceci, par un action de communauté et de compassion le seule fait de vous rassembler et un réussit encore plus important. C’est raconter une histoire. C’est une histoire pas seulement pour ceux qui sont atteints et qui souffrent de HIV/SIDA, mais pour vous aussi…une histoire que vous transmettrez à vos enfants et leurs enfants. C’est l’histoire de notre pouvoir de faire face à notre peur et de reconnaître notre communauté, notre unité avec l’humanité, notre capacité pour la compassion et de connaître dans nos cœurs et dans notre amour dans l’action de reconnaître cette solidarité entre les hommes. …face à notre peur. Ce n’est pas pour rien car le HIV ne s’agit pas et ne serait sûrement pas le dernier fléau de l’humanité. Avec l’explosion de nos populations, les voyages en avion, la pollution et le gaspillage des ressources limité de notre terre les milliers d’espèces se meurent chaque jour. Ces espèces sont l’hôte de plusieurs formes de vie qui doivent se trouver d’autres hôtes, d’autres moyens de survie et ils existaient longtemps avant l’être humain. Dans ce monde où l’existence est soumise à la compétition on peut parier qu’ils survivront et qu’ils continuent d’en faire. Il se peut que Le VIH on est une de ces espèces – le SARS peut en être le plus récent. Ces virus ont su s’adapter, muter afin de survivre sur cette planète surpeuplée. Il se peut que le SARS de maintenant se mute déjà. Le prochain SARS peut ne prendre que la moitié du temps d’incubation, d’infecter et se reprendre s’il lui le faut pour sa survie. Et regarder notre réaction au SARS avec les morts par centaines. Les organisations de santé dans le monde essayent de mettre les millions en quarantaine. Face à un premier refus qu’on doit espérer d’être fini. Peut-être, en conséquence de l’impact tellement vite et les projections de ses effets désastreux SARS , le fait de le nier est pas aussi facile que fut le cas pour le HIV qui prend plus longtemps, voir les années pour manifester ces capacités de destruction et toujours montrant ses capacités inquiétantes de se muter, s’adapter et survivre contre les traitement qu’on utilise pour essayer de le vaincre.

 

Pendant les années EGPAF a vu que les pays comme la Russie, l’Inde, la Chine et d’autres plus petits n’ont pas les moyens d’informer, ni les traitements ni même estimer d’une manière exacte leur taux d’infection. Ils on sous estimés les chiffres et donc le menace sociale, médical, économique et spirituel du désastre annoncé. Malgré 15 ans de négation continue de notre gouvernement et nos chefs la logique nous apprend que c’est un problème sans fin. Il s’agit de la vie et la mort de notre planète. Nos grand guides, nos conteurs, ont étudié et appris au sujet de la peur ; et voilà que ceci devienne important, très important, (il désigne les secteurs le l’assistance avec le doigt) tellement important. Ils apprennent qu’afin de tourner le dos à nos peurs nos esprits doivent nier la racine de notre peur dans note colère, notre rage, notre haine et notre sectarisme et tout autre manifestation de notre déprime, notre auto satisfaction, notre orgueil, jalousie et la révulsion de soi-même ; c’est d’être en enfer. Ils comprennent que quand nous sommes capables de connaître notre peur, de se pardonner pour notre insuffisance contre la mortalité, c’est à ce moment qu’on puisse avoir de la compassion pour ce problème unique, de se réconcilier notre vie avec la mort. Et par cette compassion nous retrouvons nos cœurs, notre amour propre et pas conséquent notre amour pour les autres. En autre ils comprennent que sans peur, sans devoir négocier nos peurs intimes, nous ne pouvons pas connaître le compassion, notre cœur notre capacité d’aimer. Ils comprennent la capacité humaine de s’avancer, d’aller vers les lieux de compréhension nous donnant le droit de s’identifier avec notre peur. De ne pas dire « je suis effrayé » comme si effrayé s’agit de mon identité, moi entier, mais de dire plutôt que la peur est en moi quelque part, en partie j’ai peur. Et puis il existe en moi une capacité de m’observer, de me voir en entier de m’observer penser, sentir, être debout et vous parler ; cette partie de vous qui vous observe maintenant en m’écoutant ; elle est dans chacun de nous et elle nous permet de voir cette peur que nous avons. Elle nous permet donc d’avoir de la compassion pour soi-même dans notre impasse humaine. Elle nous permet de voir notre peur comme un chemin, un moyen pour nos cœurs de nous aider comprendre le fait que sans peur il n’y a pas d’amour et sans l’amour il n’y a pas de peur, elle nous aide comprendre les raisons pour notre peur.

 

Face à notre peur nos capacités de confronter le HIV le SARS, et le prochain qui nous approchent sur le chemin, comme les moyens de se connaître dans la solidarité, un peuple, une planète ; c’est notre salut. Ces possibilités, les moyens de nous ouvrir les yeux et voir la famine, les maladies, la souffrance l’indifférence envers notre planète et aux autres nous amènent vers l’avenir. Il ne s’agit pas des mots ornés à retenir pour le prêche de dimanche ou pour les rêveurs. Ceux sont les vérités de notre pouvoir si jamais on a le courage de l’admettre. Si on pouvait apprendre que la peur n’est pas l’ennemi, mais elle existe pour des raisons, qu’elle nous donnera les forces. Si on fait le choix de ni nier ni ignorer la peur, que l’on accepte, elle facilitera notre capacité de retrouver la compassion et avec ça…tout est possible.

 

 

Je vous remercie pour cette récompense. Je n’ai pas encore atteint toutes les réussites de ma vie, au mois je l’espère. J’ai peut être réussi un sens de ce que j’aimerais faire et dans ce contexte je vous remercie.

Je vous remercie pour l’exemple que vous montrez au monde de ce que l’on puisse réussir et je ne vous demande qu’une seule chose… que vous en ferais davantage. Nous pouvons tous en faire plus.

 

(Pendant que Paul quitte la scène l’audience se sont levés pour l’ovationner)

 

 

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Transcriptions fait par Pam
Equipe linguistique : Raffaella, Hilly, Marion et Inma

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